dimanche 18 février 2018

Accous

Mon père est né à Accous le 16 janvier 1924, mais la localisation de sa maison natale était difficile. J'ai longtemps cherché l'endroit. Puis en août 1976 mon père nous y avait amené avec ma mère et ma sœur Claude.

La maison en 1976

C'est en consultant les recensements de la commune d'Accous que j'ai fini par découvrir le nom de la rue. Mes grands-parents vivaient rue de Troussilh, mon père est d'ailleurs né maison Casaux (qui n'a rien à voir avec notre famille car nous sommes landais, de Pouillon)

La liste nominative de 1921 donne tous les membres de la famille: Ernest Cazaux, mon grand-père,  facteur, Adolphine sa femme et leurs trois fils, Robert, Marceau et Jean. Mon père n'était pas encore né.


En 1926 on ne trouve plus que mon grand-père tout seul. En effet ma grand-mère est morte en mettant mon père au monde. Mon grand-père ne pouvant pas élever ce nourrisson tout seul l'a confié à sa belle-mère, Suzanne Hourres veuve Dupuy qui vivait à Boucau. Ses autres enfants sont dispersés: Marceau est au service militaire à Montpellier; Robert s'est marié et vit à Pamiers (Ariège) et Jean s'est engagé dans l'armée et est parti pour le Levant.
Dans la maison voisine vivait la famille Lacaste, il s'agit des parents de Bertrand Lacaste, futur évêque d'Oran, né à Accous, dans cette maison en 1897, où il est décédé le 20/4/1994. Mon oncle Robert me parlait de ce personnage qu'il avait côtoyé enfant. Il était né en 1903 et mon grand-père était facteur à Accous depuis 1908.
Une recherche sur Goorgle m'a permis de retrouver l'emplacement de la maison, il s'agit bien d'elle. Il ne me reste plus qu'à aller à Accous pour un retour aux sources.
La prochaine fois nous parlerons d'Ernest Jean CAZAUX mon grand-père.



(à suivre)

Arnaud BERCELERE

Il est né le 21/11/1874 à Bayonne, 50 rue Pannecau, il est le fils de Bernard BERCELERE et de Jeanne CAMALBIDE. Il est incorporé le 12/1/1895 au 49ème RI de Bayonne. Il est envoyé en disponibilité le 22/9/1896, ayant obtenu un certificat de bonne conduite. 
Il est rappelé suite à la mobilisation générale le 1/8/1914, il est mis à disposition des armées. Il est affecté le 7/12/1914 au 7ème régiment d’infanterie coloniale. Il passe le 5/3/1915 au 3ème régiment d’infanterie coloniale. Il est décédé à Ville sur Tourbe (Marne) le 21/3/1915. Son décès est transcrit à la mairie de Boucau le 10/2/1920.

Le 3ème régiment d’infanterie coloniale, fait partie de la 3ème Division d’infanterie Coloniale qui est engagée dans la 1ere bataille de la Marne qui durera du 20/12/1914 au 31/5/1915.

Son nom est mentionné sur le monument aux morts de Boucau, mais aussi sur celui de Bussunarits. Son matricule nous apprend qu'il vivait dans ce village en 1914.
Voici quelques renseignements généalogiques:
Les parents d'Arnaud se sont mariés à Bayonne le 12/8/1870, ils y sont décédés, le mari Bernard Bercelère, à l'hôpital le 12/12/1908 et sa femme Jeanne Camalbide, 6 rue Vielle Boucherie, à Bayonne, le 9/4/1919. Arnaud s'est marié le 2/6/1909 à Bussunarits-Sarrasquette (64) avec Marie GASTELLU. Elle est née à Bussunarits, maison Bordaçaharria, le 5/8/1884, fille de Pierre et de Julie Lassalotte. Elles est décédée à Arcangues le 7/1/1970.

Par décret paru au Journal Officiel le 30/6/1916 l'Etat lui accorde une pension de veuve de guerre de 563 francs.



Nous allons rechercher des enfants s'il y en a eu.
(à suivre)

mercredi 14 février 2018

Etienne Laurent SAINT MARTIN

Etienne Laurent SAINT MARTIN est né à La Louvière (Belgique) le 18/7/1885, il est le fils de Pierre SAINT MARTIN et de Catherine POMMIES. Il est marié à Anne Antoinette SCHMITT. Il est caporal au 2ème régiment de marche du 1er étranger. Il est décédé le 15/2/1915 dans la tranchée de Prunay (Marne) au Chemin des Dames. Transcription mairie de Boucau le 31/12/1919
Il n'est pas mentionné sur le monument aux morts de Boucau.

mardi 13 février 2018

Jean PEYTREIN

Il est né à Boucau le 3/11/1874, maison Petit Duboy. Il est le fils de Jean Peytrein et de Jeanne Soulé. Il est ouvrier aux Forges de l’Adour. Il est affecté aux services auxiliaires pour faiblesse. Il est maintenu réformé par la commission de réforme du 13/11/1914. Le 13/11/1915 il est affecté au 144ème RI, mais est détaché aux Forges de l’Adour.
Il est décédé le 13/2/1917, à l’hôpital de Bayonne, victime du bombardement des Forges de l’Adour par un U-Boote allemand le 12/2/1917. Il était âgé de 43 ans. Il est « Mort pour la France ».

Il avait épousé à Boucau le 14/6/1902 Marie Elissonde d’où une fille Adrienne qui épousera en 1925 Rémi Marcel Meillan, sa descendance est connue.


Bombardement des Forges de l'Adour en 1917

Créée en 1883 l’usine des Forges de l’Adour est située sur les communes de Boucau (64) et Tarnos (40). Il s’agit d’une usine sidérurgique qui fabrique des rails de chemin de fer pour la Compagnie du Midi. Elle participe à l’effort de guerre en fabriquant des obus dès 1914.
Le 12 février 1917 à 17h10, un sous-marin apparu au large à environ 5 km de l’embouchure de l’Adour et à 500 mètres à droite côté de Capbreton, tire 9 obus dans la direction de l’usine des Forges de l’Adour. Le premier obus tombe dans la mer à 20 mètres du rivage, les deuxième et troisième à 300 mètres à l’intérieur des dunes, le quatrième dans la forêt de pins à l’ouest de l’usine, le cinquième à 60 mètres en dehors des clôtures de l’usine, le sixième et le septième à l’intérieur de l’usine sur des châssis de fonte sans valeur appréciable, le huitième tombe dans le parc à lingots et blesse quatre ouvriers dont deux très grièvement et deux légèrement, un cinquième ouvrier reçoit une commotion qui n’a eu aucune conséquence. Le neuvième obus tombe sans exploser à côté de l’atelier train-rail, ce qui a permis de déterminer le calibre des engins. Le tir a duré 10 minutes et fait deux morts, Jean Dupuy et Jean Peytrein, et deux blessés François Baudonne et Jean Lagardère.

Sur la photographie, on peut remarquer que le correspondant a indiqué les lieux d’explosion des obus.


dimanche 11 février 2018

Jean ANDRIEU

Il est né à Labenne 29/11/1888, fils d’Etienne ANDRIEU et de Jeanne DUTREY.
Il est appelé à l’activité le 8/10/1909 pour le 34ème RI (Mont de Marsan), il est soldat de 2ème classe. Il est passé le 14/4/1911 au 123ème RI (La Rochelle). Il est mis en disponibilité le 24/9/1911, il a obtenu un certificat de bonne conduite. Rappelé à l’activité le 1/8/1914, il est affecté au 123ème RI. Il est tué sur le champ de bataille près de la ferme Cholera, commune de Berry au Bac (Aisne) le 15/9/1914. (Renseignements tirés de son registre matricule, référence Bayonne n° 1942)
Son acte de décès est transcrit sur les registres d’état-civil de la commune de Boucau le 17/7/1915.
Il avait épousé à Boucau le 17/8/1912 Marie POLLUX, née à Angresse le 15/9/1888, fille de Maurice et d’Elisabeth Loustalot.
Un fils est né de cette union Henri Jean ANDRIEU né à Boucau le 17/1/1915 (posthume). Il est adopté par la nation par jugement du 1/1/1919. Il est décédé à Bayonne le 12/10/1970.

Nous ignorons s’il a eu de la descendance. Nous lançons un appel pour la retrouver.


Document : Pôle de Bayonne 3U1 411

Adoption par la Nation

A propos de l’adoption par la nation

Extrait du formulaire déposé par Marie Pollux, veuve de Jean ANDRIEU (mort pour la France le 15/9/1914 à Berry au Bac) en vue de l’adoption par la nation de son fils Henri Jean ANDRIEU (Pôle d’archives de Bayonne 3 U 1/ 411)

C’est la loi du 27/7/1917 qui institue les Pupilles de la Nation. Elle a pour objet l’accomplissement d’un devoir social né de la guerre. Elle oblige la Nation à aider matériellement et moralement les enfants de ceux qui ont été tués ou blessés pour sa défense. Elle laisse aux familles le plein exercice de leurs droits, notamment le libre choix de leur éducation : elle ajoute seulement sa protection à la leur.

Qui doit-être Pupille de la Nation ?
1°) L’enfant dont le père, la mère, ou le soutien a péri victime militaire ou civile de l’ennemi.
2°) L’enfant, né ou conçu avant la fin des hostilités, dont le père, la mère ou le soutien est dans l’incapacité de gagner sa vie, à raison de blessures reçues ou de maladies contractées ou aggravées par suite de la guerre.
3°) L’enfant du militaire disparu dont le décès au Champ d’honneur peut être présumé.

Comment devenir Pupille de la Nation ?
Le représentant légal de l’enfant (le père, s’il est vivant, la mère, un ascendant ou le tuteur) adresse au Procureur de la République de son arrondissement une demande. Il joint à la demande : 1° l’acte de naissance de l’enfant ; 2° selon le cas, une copie certifiée de l’acte ou de l’avis de décès ou de disparition du père ou du soutien, un certificat d’origine de blessure ou de maladie.

Avantages accordés par la loi aux Pupilles de la Nation
Les Pupilles de la Nation ont subi un préjudice moral et un préjudice matériel : la Nation leur doit une double réparation

1° Réparation du préjudice moral
La Nation a voulu conférer à ses Pupilles une sorte de noblesse morale. Elle leur donne le plus beau des titres de gloire. Riches et pauvres auront à cœur de le revendiquer. A l’acte de décès du père « Mort au Champ d’Honneur », doit répondre l’acte de naissance de l’enfant « Pupille de la Nation ».

2° Réparation du préjudice matériel
Les Pupilles ne sont pas des enfants assistés ; se sont des enfants envers qui la Nation a contracté une dette sacrée. Dès que ce titre d’honneur leur a été reconnu, ils ont droit jusqu’à l’âge de 21 ans, aux avantages suivants :

A) Subventions d’entretien : Si dans certains cas, les pensions attribués aux veuves et aux orphelins ne suffisent pas, l’État accorde aux Pupilles une subvention d’entretien proportionnée à leurs besoins matériels.

B) Subventions spéciales pour frais de maladie et traitements prolongés

C) Subvention d’apprentissage : Un enfant, mis en apprentissage dans une École d’agriculture, dans une fabrique, une usine, chez un petit patron, reçoit une subvention qui dédommage les parents de la perte pécuniaire qu’ils subissent en retardant l’époque où le travail de l’enfant sera rémunéré.  L’enfant reçoit également une subvention lorsqu’il apprend un métier en restant dans sa famille.

D) Bourses d’études : Si les Pupilles ont les aptitudes nécessaires pour continuer leurs études au-delà de l’École primaire, l’État leur accorde des bourses dans ses propres établissements (Lycées, Écoles primaires supérieures, Écoles professionnelles, Écoles techniques, etc…) ou des subventions équivalentes qui leur permettent de fréquenter une École libre.
E) Placement, situation : L’apprentissage terminé, les études finies, le Pupille ne sera point abandonné à lui-même. Il sera aidé, guidé et même favorisé dans la carrière qu’il aura choisie.

L’application générale de la loi est confiée à l’Office National des Pupilles de la Nation dont le siège est à Paris 3, avenue de l’Opéra. Dans chaque chef-lieu, il existe un Office départemental des Pupilles de la Nation. Cet office a reçu de la loi mission de veiller sur les Pupilles du département et de leur procurer les avantages les plus conformes à leur propre intérêt et à l’intérêt du pays.




samedi 10 février 2018

Voici mon blog de généalogie. La généalogie je connais, j'y suis tombé dedans tout petit (il y a longtemps). Et puis cette passion est devenue mon métier depuis près de vingt ans.
Pourquoi ce blog maintenant ? Et bien, pour faire partager cette passion. J'ai déjà créé un blog sur l'histoire de Boucau mais celui-ci sera entièrement consacré à la généalogie.
A Boucau, comme dans d'autres communes, on a fêté depuis quelques années le centenaire de la "Grande Guerre". Cette année nous célébrons 1918, la généalogie  sera à l'honneur.  Nous allons essayer de retrouver les descendants de poilus mariés inscrits sur le monument aux morts de la ville.
En voici la liste:


ANDRIEU Jean
BADY Louis
BARCELERE Arnaud
BARTHELEMY Henri
BASCAZEAUX Jean Baptiste
BEGUE Jean Baptiste
BOURRUST Romain Julien
CAMY Célestin
CAPDEPUY Eugène
CAPDEVILLE Jean Baptiste
CASTAINGS Jean Baptiste
DARAMY Etienne
DEGERT Eugène
DELVALLE Eugène Léon
DESPERBEN Paul
DUBOIS Jean Félix
DUBOSCQ Henri
DUHAU Pierre
FOURGO Jean Baptiste
HAURIEU Pierre Félix
LABASTIE Henri
LACABANNE Jean Baptiste
LACAUSSADE Gabriel
LASSALLE Etienne
LEMBEYE Edouard
LESBATS Pierre
MARTINEAU Louis
MILOX Pierre
MORERE Eugène
NAUSSY Joseph
NOVION Jean
PERSE Jean Félix
PEYTREIN Jean
POMMAREZ Jean Baptiste
PREVOT Henri
RECART Jean
REIX François Eugène
SERRATE Cyriaque
SIGNOUD Lucien


Nous allons travailler avec le soutien de la section de généalogie du Centre Culturel et Social de Boucau et Tarnos (Généalogie du Bas Adour), mais toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Des articles suivront, concernant chacune des personnes de cette liste.

YGON

YGON Les dernières lettres de l’alphabet posent toujours des problèmes pour trouver un sujet. Cette famille YGON est arrivée au Boucau, ve...