Créée en 1883 l’usine des Forges de l’Adour
est située sur les communes de Boucau (64) et Tarnos (40). Il s’agit d’une
usine sidérurgique qui fabrique des rails de chemin de fer pour la Compagnie du
Midi. Elle participe à l’effort de guerre en fabriquant des obus dès 1914.
Le 12 février 1917 à 17h10, un
sous-marin apparu au large à environ 5 km de l’embouchure de l’Adour et à 500
mètres à droite côté de Capbreton, tire 9 obus dans la direction de l’usine des
Forges de l’Adour. Le premier obus tombe dans la mer à 20 mètres du rivage, les
deuxième et troisième à 300 mètres à l’intérieur des dunes, le quatrième dans
la forêt de pins à l’ouest de l’usine, le cinquième à 60 mètres en dehors des
clôtures de l’usine, le sixième et le septième à l’intérieur de l’usine sur des
châssis de fonte sans valeur appréciable, le huitième tombe dans le parc à
lingots et blesse quatre ouvriers dont deux très grièvement et deux légèrement,
un cinquième ouvrier reçoit une commotion qui n’a eu aucune conséquence. Le
neuvième obus tombe sans exploser à côté de l’atelier train-rail, ce qui a
permis de déterminer le calibre des engins. Le tir a duré 10 minutes et fait
deux morts, Jean Dupuy et Jean Peytrein, et deux blessés François Baudonne et
Jean Lagardère.
Sur la photographie, on peut remarquer que
le correspondant a indiqué les lieux d’explosion des obus.
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