jeudi 31 mai 2018

La Famille CAZAUX


Le généathème  (organisé par la Gazette des Ancêtres) de ce mois de mai est sur la famille, aussi je vous propose une brève étude sur la mienne.
Ma famille est originaire des Landes, plus exactement de la Chalosse, pays de riants coteaux ceinturé par l'Adour et ses affluents. Les lieux de vie sont centrés autour de Misson, Pouillon, Mimbaste, Heugas et Habas

L’étude sur ma famille paternelle : la famille CAZAUX, est assez surprenante. A l’inverse des familles paysannes de la même période elle se caractérise par l’âge élevé au mariage des hommes et le peu d’enfants issus de chaque union.  
Résumons, je suis né en 1953 et mon père en 1924 jusque-là rien que de plus normal, en revanche mon grand-père (sosa 4) était né en 1877 et son père (sosa 8) en 1820. Mon AAGP (sosa 16) est né en 1798 et son père (sosa 32) était né en 1731. Mon ascendance à la cinquième génération vit sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI.
Détaillons davantage les différentes générations
Jean CAZAUX (Sosa 32) est né à Misson (40) le 6/2/1731 (fils de Jean et de Marguerite de POUYUZAN), il va se marier trois fois. De sa première union il aura trois enfants qui vont décéder en bas âge. Sa seconde union demeurera stérile. Il faut attendre son troisième lit pour qu’il ait de la descendance. Il épouse à Misson le 11 nivôse an 4 (1/1/1796), à l’âge de 65 ans, sa jeune voisine Jeanne Marie POLONY, âgée de 22 ans. Cette jeune personne va lui donner 4 enfants : Martin né le 23 ventôse an 5 (13/3/1797), mort à 3 ans, le 29 frimaire an 9 (20/12/1800) ; Pierre CAZAUX mon ancêtre ; Rosalie née le 5 germinal an 8 (26/3/1800) et Marie née posthume le 29 brumaire an 13 (20/11/1804). En effet Jean CAZAUX est décédé à Misson le 1er frimaire an 12 (19/8/1804). Sa jeune veuve va se consoler très vite en se remariant avec Bernard BONNEBAIGT, mais cela est une autre histoire.

Regardons maintenant la descendance des trois enfants :
Rosalie CAZAUX va se marier deux fois : une première fois le 13/3/1827 à Misson avec Arnaud DESCAZAUX (+ à Misson le 26/5/1828) d’où deux filles qui sont décédées célibataires et une deuxième fois avec François PEDUCASSE le 14/3/1837 également à Misson. Elle est décédée à Misson le 28/7/1870, sans descendance.
Marie CAZAUX va se marier le 17/8/1843, à Misson (âgée de 43 ans) avec Jean Titou LAGOURGUE, mais n’aura pas de descendance. Elle est morte à Misson le 23/8/1891.
Pierre CAZAUX est le seul au niveau de la quatrième génération à faire souche. Il est né le 15 floréal an 6 (4/5/1798) à Misson, il est l’héritier du bien du Tastet, il possède également dans la même commune les métairies du Barthouil et de Lacroutz (qui sont affermées) soit une vingtaine d’hectares. Il va épouser le 5/8/1816 à Pouillon, l’héritière de Lanusse, Marguerite LOMBARD (fille de Pierre et de Jeanne LASSALLE). Ils sont décédés à Pouillon lui le 17/4/1873 et elle le 6/11/1858.
Le couple aura trois enfants :
Rosalie née à Pouillon le 1/5/1818, morte à Heugas le 6/11/1858 sans descendance de son union avec Jean AUGUSTE, célébrée à Heugas le 9/8/1842. Tout cela est confirmé par sa déclaration de succession déposée au bureau de Peyrehorade le 2/5/1859.
Vincent Evariste CAZAUX né à Pouillon le 2/12/1820 mon arrière-grand-père.
Jean Joseph CAZAUX né à Pouillon le 20/6/1826, mort à l’asile d’aliéné de Pau le 7/4/1885, célibataire et sans enfants ainsi que le confirme sa déclaration de succession déposée le 3/5/1886.
Vincent Evariste CAZAUX (Sosa 8) va se marier le 19/2/1868 à Pouillon avec Marie Antoinette DUFAU. Il est alors âgé de 48 ans. Il faut dire que c’est un beau parti, outre les biens de Misson, il avait hérité au décès de sa mère, Marguerite LOMBARD de plusieurs hectares à Pouillon (propriétés de Lanusse, Darquier et Taillade). De cette union sont issus deux enfants : Ernest Jean en 1877 et Marie Dorothée en 1878.

La descendance patronymique de cette branche de la famille CAZAUX est donc réduite à la fin du 19ème siècle aux deux enfants de Vincent Evariste : Ernest Jean et Marie Dorothée.


jeudi 10 mai 2018

Le portefeuille de mon grand-père


J’ai la chance d’avoir retrouvé le portefeuille de mon grand-père paternel. Il s’agit d’Ernest Jean CAZAUX décédé à Pamiers (09) le 3/9/1946 (je suis né le 4/9/1953).

A l’intérieur : sa pièce d’identité et d’autres documents qui sur le moment m’ont paru peu importants. Il y avait là des factures de médicaments, des tickets d’alimentation de 1945, un bon de participation de 20 francs à l’œuvre du COSOR (Comité des œuvres sociales de la Résistance), un récépissé de mandat postal et des pièces de 10 centimes.
Ernest vers la fin de sa vie
Mon grand-père après avoir été gendarme à cheval jusqu’en 1907, est devenu facteur rural à Accous (64) dans la vallée d’Aspe. 

Je me suis donc intéressé aux différents papiers :

Les factures des médicaments

Il s’agit d’une lettre datée du 9/7/1945, elle émane des laboratoires du Docteur DUPEYROUX et indique que la commande qu’il a faite va lui être envoyée.

Et ensuite deux factures concernant les produits envoyés datées du 12/7/1945.
Je sais que mon grand-père est mort d’un cancer des poumons. Pour se soigner il avait fait appel aux produits du docteur DUPEYROUX. D’après les documents l’adresse du laboratoire est 5, rue du docteur Lancereaux Paris 8ème arrondissement.


François DUPEYROUX est né à Fransèches (Creuse) le 26/9/1869, il est le fils de Frédéric et de Marie Zélie VALLADON, d’abord pharmacien il inventa des produits qui lui procurèrent une certaine aisance. A 36 ans il reprit des études et fut reçu docteur en médecine. Un de ses produits phare est le fameux élixir dont la publicité inonda tous les journaux français. On en trouve trace dans « le Petit Ardennais » en 1905 ainsi que dans des journaux du sud comme « L’Express du Midi ».
Cet élixir à base de créosote de hêtre avait des vertus cicatrisantes sur les lésions pulmonaires.
Le docteur DUPEYROUX vendait beaucoup d’autres produits « miracles » entre autres ses fameuses pilules digestives. A cet effet il acheta en 1908 à Créteil un important domaine qu’il occupera jusqu’en 1958. La ville de Créteil a depuis racheté ce domaine qu’elle a transformé en jardin d’agrément de plus de 3 hectares : Le Parc Dupeyroux.
L’adresse fournie pour acheter l’élixir est 5 rue du Docteur Lancereaux à Paris. L’immeuble existe toujours au cœur de la plaine Monceau, dans le huitième arrondissement. La construction de cet immeuble haussmannien est attribuée à Charles Garnier (le bâtisseur de l’Opéra). La façade de la maison est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1985. La demeure avait été acquise par le docteur DUPEYROUX en 1906.
François DUPEYROUX est décédé le 22/7/1930, sa veuve, Elisabeth MAITRE, a continué à s’occuper de la société. C’est elle qui signe la lettre envoyée à mon grand-père en 1946.
J’ai retrouvé sur internet une photo du flacon ayant contenu l’élixir. Il faut savoir que ce flacon était consigné 5 francs. 


Voici la copie du bon de consigne retrouvé dans le portefeuille.

Le bon de soutien

A l’intérieur du portefeuille se trouvait également un bon de soutien à l’œuvre du COSOR. Ce bon était de 20 francs.

Le COSOR c’est le Comité des Œuvres Sociales de la Résistance. Le comité prit naissance dans la clandestinité avec la répression allemande. Dès 1941, les mouvements de la résistance organisent des services d’entraide, chargés de secourir les victimes et leur famille. Il prit le nom de COSOR en 1943 à Londres et fut officialisé par le Général de Gaulle en 1944.

Le récépissé de mandat

Mon grand-père avait envoyé un mandat de 500 francs le 29/12/1945, son récépissé se trouvait dans le portefeuille. A mon avis, c’est de l’argent qui a été envoyé à son fils Jean CAZAUX, pour l’aider à subvenir aux besoins de la famille (il avait quatre enfants de 9, 8, 5 et 4 ans).

Cela représentait une somme très importante pour lui qui était retraité des Postes. D’après mes calculs, il pouvait avoir une pension annuelle de 8000 francs, ce qui lui laisse un revenu mensuel de 666 francs, donc verser cette somme a dû être un grand sacrifice pour lui. Mais a-t-il versé cette somme à son fils ? Malheureusement le nom du bénéficiaire n’est pas indiqué. J’espère que la lecture de son dossier de pension va m’éclairer davantage, car pour le moment je me perds en conjectures.

Une planche de ticket de rationnement

Il s’agit de tickets de pain. Le rationnement créé dès le début de la guerre sera maintenu jusqu’en 1949.

Deux pièces de 10 centimes

Il s’agit de deux pièces de 10 centimes l’une est de 1923 et l’autre de 1936
Les gravures des pièces ont été faites par le graveur Edmond Emile LINDAUER (1869-1942) Sculpteur et médailleur, il fabriquait lui-même les outillages de ses médailles.
La pièce de 1923 a été gravé dans l’atelier de Poissy comme des milliers d’autre par l’atelier monétaire de la société de la monnaie de Poissy, seule entreprise privé autorisée à frapper monnaie pour le compte de l’état. Cet atelier ne fonctionna que cinq ans.



N’ayant pas connu ce grand-père j’étais en recherche de documents. J’ai été gâté par ceux-là, concernant la fin de sa vie. Je suis maintenant en quête de détails concernant sa vie de gendarme et de facteur rural à Accous. Un prochain rendez-vous généalogique s’impose. Entre temps il faut que je finisse l’historique de ma maison natale.

jeudi 3 mai 2018

La famille Santander d'Agen


C’est en fouillant dans les boites à chaussure où sont conservées les photos familiales, que j’ai trouvé une carte au premier abord banale, mais qui recèle quelques renseignements familiaux.
La photo représente au recto un atelier de monuments funéraires H. SANTANDER, où l’on voit un couple et une petite fille et au verso une correspondance écrite et signée Benita.


La carte est écrite dans un français quelque peu teinté d’espagnol, mais compréhensible en voici la transcription

« Chero cousins
Bien reçu votre colis sa cest bien rencontré maman et avec nous elle et malade des rhumatismes et une sciatique on lui a fait une serie de piqures elle ba un peut mieux elle te remerci du jolichale ainsi que nous des jolis cache nez ils sont très bien fait nous vous sou haiton bonne réussite pour votre petit commerce cest tout pour le moment
Mille baisers de nous tous Benita »

Cette lettre n’a pu être adressée qu’à ma grand-mère maternelle Julienne REMON RUESTA.
La dater est plus difficile, mais d’après moi elle a été écrite vers 1935-1936, car c’est à cette date que ma grand-mère a créé un commerce de fabrication d’espadrilles. Je vais en parler un peu plus loin. La cousine écrit d’ailleurs : « bonne réussite pour votre petit commerce ».
La rédactrice de la carte est Benita LEGARRE, elle est née à Sos del Rey Catolico le 12/1/1889, elle est la fille de Benito LEGARRE et de Bernarda PEMAN.
Dans la carte elle parle de sa mère en disant qu’elle a « des rhumatismes et une sciatique »
Bernarda PEMAN, dont je possède une photo décèdera à Agen en 1942. Ma mère m’a parlé du voyage de ma grand-mère à Agen à cette période pour assister à son enterrement. 
Benita a épousé (peut-être à Agen, il faut que je cherche) Hernomando SANTANDER, tailleur de pierre, puis entrepreneur de monuments funéraires (voir recto de la carte). Il était né à Alhama de Aragon (Espagne) le 25/4/1899. Il a été naturalisé, avec sa femme en 1954. De leur union est née à Agen le 8/3/1930, avenue de Gaillard, Marie Thérèse SANTANDER. Il s’agit de la petite fille sur la photo, elle doit avoir cinq ou six ans, ce qui confirme la date de la carte 1935-1936.

Marie Thérèse s’est mariée en 1952 avec Edmond GERMAIN, dont elle divorcera, elle est décédée accidentellement à Agen le 14/11/1972.

Marie Thérèse en 1944

Benita est décédée à Agen, après sa fille, le 20/1/1979, son époux Hernomando la suivra dans la tombe le 14/6/1988.
Il n’y a plus aucun descendant de cette famille.
Comment étaient-ils parents avec ma grand-mère ?
L’arbre ci-dessous l’explique très bien.
S’il n’y a plus de descendants du côté de Benita LEGARRE, il y en a du côté de ses frères : Théodore LEGARRE, né à Sos le 7/12/1893, qui a eu trois enfants de son union avec Anna CHAZAL ; Paul LEGARRE (photographe à Bayonne) dont les sept enfants vivent dans la région bayonnaise ; et Felix LEGARRE dont la descendance est dans le Lot.

Benita parle de la réussite du petit commerce de ma grand-mère. En fouillant dans mes archives j’ai retrouvé des documents la concernant et entre autres le numéro RC de la société et maintenant s’ouvre pour moi un nouveau challenge retrouver dans les archives du Tribunal de Commerce et de la Chambre de Commerce la trace de cette société. Je sais que mes deux tantes : Lina et Lucienne SAN ESTEBAN y ont travaillé, ma mère, elle, a refusé.





Le baptême d'Albert


Mes grands-parents maternels Leon SAN ESTEBAN et son épouse Juliana REMON sont originaire d’Espagne, de la province d’Aragon, et plus précisément d’un petit village médiéval : Sos del Rey Catolico. C’est là qu’est né Ferdinand d’Aragon, qui en épousant Isabelle reine de Castille assura la réunion des deux royaumes de Castille et d’Aragon : ce sont les rois catholiques. Mes grands-parents sont arrivés à Boucau en octobre 1929, ils sont d’abord hébergés par des cousins du même village. Puis en avril 1930 il trouve un appartement en haut de la côte du Pitarré à la maison Pey. C’est là que va naître le 7/4/1931 Albert SAN ESTEBAN leur dernier enfant.
Il va être baptisé le 3/5/1931 dans l’église de Boucau, j’ai retrouvé son acte de baptême. 
Dans les archives familiales se trouve une photo prise le jour du baptême. 
Ma mère a indiqué dans un petit recueil le nom des différentes personnes se trouvant sur la photo
Assis au premier rang le parrain Charles CAZAUBON qui signe l’acte.
Debout derrière de gauche à droite, ma tante Maria SAN ESTEBAN, Charlotte CAZAUBON la marraine qui signe également l’acte et Carmen SANCHEZ. Le curé rédacteur de l’acte est l’abbé LAMY curé de Boucau de 1924 à 1932.

Parlons un peu des personnages de la photo.
Charles CAZAUBON est le frère de la marraine Charlotte et ce sont des voisins de
mes grands-parents. Une petite recherche dans l’état civil boucalais nous donne plus de précisions
Jean Baptiste CAZAUBON, qui est docker, (Boucau est l’avant-port de Bayonne) est né à Lahontan (64) le 11/1/1883, il est le fils de Jean-Jacques et de Marie LARTIGUE. Le 21/6/1907 il épouse à Boucau Anne DUGERT, fille de Bernard et de Catherine DARRIBEYRAS, née à Tarnos (40) le 2/2/1889.
De cette union sont issus sept enfants :



Charles CAZAUBON né à Boucau, maison Favreau, le 27/5/1908, boulanger en 1931, parrain d’Albert SAN ESTEBAN, il épousera à Boucau le 4/3/1935 Claire Carmen PEYLAN.




Roger CAZAUBON né à Boucau le 30/7/1910, maison Lhosmot, également boulanger, il épousera à Bayonne le 7/1/1935 Jeanne OGUINENA.
Félix CAZAUBON né à Boucau le 9/12/1911, maison Casino, décédé à Boucau, maison Bonneton le 3/6/1922
Carmen CAZAUBON née à Boucau, maison Casino, le 14/1/1914 elle épousera à Boucau en 1938 Vincent MICHEL
Eugène CAZAUBON né à Boucau le 10/12/1915, maison Bonneton, décédé, maison Pey, à Boucau le 21/4/1933.




Charlotte CAZAUBON née à Boucau le 5/7/1917, maison Cazalis, marraine d’Albert SAN ESTEBAN, elle épousera à Paris 11ème le 16/10/1937 Roger François RICHOUX.





Jean Baptiste CAZAUBON est petit, il mesure 1m53, il est exempté de service militaire pour mauvaise santé. En 1915 il est déclaré bon pour le service et est affecté à la 18ème section d’infirmiers de Bordeaux. Il est réformé n°2 par la commission de réforme de Bayonne pour « bronchite bacillaire antérieure à l’incorporation ». Il est rayé des contrôles militaires de 10/7/1916. Il est mort à Boucau, maison Bonneton, le 25/11/1916 de tuberculose. Anna se retrouve seule pour élever ses sept enfants. Le 25/3/1920 elle présente une requête au tribunal de Bayonne en vue de faire adopter ses enfants par la nation. Sa requête est adoptée par jugement en date du 11/5/1920.



Anna CAZAUBON épouse en secondes noces à Boucau le 5/6/1923 Noël CASTAGNET, dont elle n’aura pas d’enfants.



Maria SAN ESTEBAN est ma tante, elle est née à Sos del Rey Catolico le 12/9/1914, elle est la fille aînée de Léon, elle va épouser à Boucau, le 15/12/1937 Théodore MENDEZ, ils auront cinq enfants, mes cousins germains.






Carmen SANCHEZ est née à Boucau le 31/8/1920,            elle y est décédée à 26 ans le 13/2/1946. Elle est la fille de Angel SANCHEZ et de Antonia HARRI. Sa participation au baptême s’explique, les parents sont tous deux natifs de Sos del Rey Catolico.



Donc sur cette photo on retrouve une sœur du baptisé Maria SAN ESTEBAN, une fille CARMEN SANCHEZ, dont les parents sont natifs du même village que mes grands-parents. Les parrain et marraine ont été choisis dans les proches voisins.

Sources:
Photos : Archives personnelles 
Etat-civil: Site GBA (généalogie du Bas-Adour) et Pôle d'Archives 64 à Bayonne
Pôle d'Archives Bayonne (série U)


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