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mardi 13 février 2018

Jean PEYTREIN

Il est né à Boucau le 3/11/1874, maison Petit Duboy. Il est le fils de Jean Peytrein et de Jeanne Soulé. Il est ouvrier aux Forges de l’Adour. Il est affecté aux services auxiliaires pour faiblesse. Il est maintenu réformé par la commission de réforme du 13/11/1914. Le 13/11/1915 il est affecté au 144ème RI, mais est détaché aux Forges de l’Adour.
Il est décédé le 13/2/1917, à l’hôpital de Bayonne, victime du bombardement des Forges de l’Adour par un U-Boote allemand le 12/2/1917. Il était âgé de 43 ans. Il est « Mort pour la France ».

Il avait épousé à Boucau le 14/6/1902 Marie Elissonde d’où une fille Adrienne qui épousera en 1925 Rémi Marcel Meillan, sa descendance est connue.


Bombardement des Forges de l'Adour en 1917

Créée en 1883 l’usine des Forges de l’Adour est située sur les communes de Boucau (64) et Tarnos (40). Il s’agit d’une usine sidérurgique qui fabrique des rails de chemin de fer pour la Compagnie du Midi. Elle participe à l’effort de guerre en fabriquant des obus dès 1914.
Le 12 février 1917 à 17h10, un sous-marin apparu au large à environ 5 km de l’embouchure de l’Adour et à 500 mètres à droite côté de Capbreton, tire 9 obus dans la direction de l’usine des Forges de l’Adour. Le premier obus tombe dans la mer à 20 mètres du rivage, les deuxième et troisième à 300 mètres à l’intérieur des dunes, le quatrième dans la forêt de pins à l’ouest de l’usine, le cinquième à 60 mètres en dehors des clôtures de l’usine, le sixième et le septième à l’intérieur de l’usine sur des châssis de fonte sans valeur appréciable, le huitième tombe dans le parc à lingots et blesse quatre ouvriers dont deux très grièvement et deux légèrement, un cinquième ouvrier reçoit une commotion qui n’a eu aucune conséquence. Le neuvième obus tombe sans exploser à côté de l’atelier train-rail, ce qui a permis de déterminer le calibre des engins. Le tir a duré 10 minutes et fait deux morts, Jean Dupuy et Jean Peytrein, et deux blessés François Baudonne et Jean Lagardère.

Sur la photographie, on peut remarquer que le correspondant a indiqué les lieux d’explosion des obus.


ZANZI-BAR

ZANZI-BAR                  Sur le bulletin municipal de 1979 on pouvait lire une publicité concernant le Taxi Tardits au « Zanzi-Bar » rue...