la ville où je suis né
Boucau c'est une ville des Pyrénées
Atlantiques à laquelle je suis très attaché. Elle m'a vu naître le 4/9/1953.
Quand je passe devant ma maison natale, je vois la fenêtre de la chambre où je
suis né. Car à cette époque on naissait à la maison. Cette maison « Pâquerette »
j'en parlerai plus loin au cours du challenge. Mais revenons à Boucau, c'est
une commune qui a été créée de toutes pièces par Napoléon III en 1857. Je vais
résumer car les personnes voulant creuser un peu plus le sujet pourront
toujours aller visiter mon blog "Histoire(s) de Boucau" dans lequel
j'ai publié de nombreux articles. Au début il a été question de rattacher tout
le canton de Saint-Esprit aux Pyrénées Atlantiques, les Landais ne sont pas
d'accord (Saint Esprit est une ville importante des Landes à cette époque avec
près de 8000 habitants). Napoléon voulant satisfaire les Bayonnais et ne pas
s'attirer les foudres des landais, trouve un compromis. Saint Esprit est
rattaché à Bayonne et deux sections cadastrales de Tarnos (Boucau et Romatet)
sont distraites de cette commune pour former une nouvelle commune : Boucau.
Ainsi les Pyrénées Atlantiques (Basses-Pyrénées à l'époque) possèdent une
partie de la rive droite de l'Adour. Tarnos à cette époque avait une population
de 3000 habitants environ, ce découpage lui fait perdre 1500 habitants. La
nouvelle commune possède une gare et un port près de l'embouchure de l'Adour.
C'est ce qui va permettre la création en 1883 d'une importante usine sidérurgique
: Les Forges de l'Adour. Cet évènement va être en quelque sorte fondateur pour
Boucau, les ouvriers affluent de toutes les régions de France et même de
l'Espagne toute proche. L'usine va employer jusqu'à 2500 ouvriers. Une petite
ville se créé autour de l'usine et la population de Boucau va avoisiner les
5000 habitants aux prémices de la guerre de 1914. Je vous parle de tout cela
pour expliquer les raisons de ma naissance.
Mon arrière-grand-père paternel Bernard
Gustave DUPUY va être embauché comme comptable aux Forges de l'Adour, il décède
à Boucau en juin 1914. Son épouse Suzanne HOURRES va y rester ainsi que sa
fille Zélie qui va ouvrir un débit de boisson et une épicerie dans les années
1930.
Mon grand-père maternel Léon SAN ESTEBAN, qui était berger dans les montagnes
de Sos del Rey Catolico en Aragon, n'avait pas de quoi nourrir toute sa
nombreuse famille. En 1929, ma mère avait deux ans, quand, sur les conseils d'un
cousin, qui avait déjà émigré, il franchit le pas et arrive à Boucau avec toute
sa famille.
En 1924 mon père est né à Accous et sa mère
Adolphine, meurt en le mettant au monde. Son père, alors âgé de 46 ans et
n'ayant que des garçons, prend la décision de confier le nouveau-né à sa
grand-mère maternelle, Suzanne HOURRES veuve DUPUY, qui vit au Boucau. C'est
ainsi que mon père est arrivé au Boucau en janvier 1924. Il faut savoir, que enfants,
mon père et ma mère étaient voisins par le jardin. Et le coup de foudre eût
lieu et en 1952 mes parents se mariaient.
Voilà pourquoi je suis viscéralement attaché
à Boucau, toutes mes racines familiales y sont et si j'habite maintenant à
Tarnos (à 4 kilomètres de là où je suis né) c'est par pure commodité et tout ce
qui a trait à Boucau m'intéresse toujours beaucoup.
C'est étrange : de mon côté j'ai toujours entendu parler du Boucau mais à vous lire on dirait plutôt que c'est Boucau sans le pronom Le (comme l'ancienne parcelle cadastrale du nom) ?
RépondreSupprimerC'est un vaste débat pour les partisans puristes gascons, le nom de la commune dérive du gascon "lou Boucaou" dont traduction Le Boucau. Pour les autorité administratives c'est Boucau nom de la commune sur le JO de 1857. La commune de Boucau a été créée par la réunion des parcelles cadastrale de Boucau et de Romatet. Alors il y a des digressions je vais à Boucau pour certains, au Boucau pour d'autres. Moi j'ai pris mon parti je dis indifféremment je vais au Boucau et je vais à Boucau.
RépondreSupprimer