dimanche 1 avril 2018

Leon de SAN ESTEBAN


Leon de SAN ESTEBAN est né à Sos le 11/4/1875, sur son acte il n’y a aucune mention de ses parents : il est né de parents inconnus.
Traduction 
"Dans la ville de Sos, Province de Zaragosse, évêché de Jaca le 11 avril mil huit cent soixante quinze, moi le prêtre soussigné j'ai baptisé a un enfant nommé Leon de San Esteban fils de parents inconnus, sa marraine fut Pascuala Espatolero, célibataire de Sos, que j'ai averti de la parenté spirituelle qu'elle contractait, furent témoins .... Gaztiler et Justo Rebolo habitants de Sos."
On remarque que le nom de San Esteban semble avoir été rajouté.
D’après la tradition familiale il serait le fils de Santos SUBIRON et d’un militaire de passage. Quand j’étais enfant ma mère m’amenait souvent voir l’oncle Mariano. Il s’agissait d’un neveu de Santos SUBIRON qui était installé à Boucau avec toute sa famille.
Il me fallait vérifier tout cela, mon enquête commençait. J’allais découvrir que dans plusieurs documents officiels le nom de sa mère était indiqué.
Quand mes grands-parents sont arrivés en France, ils ont amené avec eux tous les documents qu’ils possédaient : passeport, fiches d’état civil, papiers militaires de Léon. Ce sont eux, conservés précieusement par ma mère, qui m’ont permis d’établir la filiation de Léon.
Ainsi ses papiers militaires établissent clairement qu’il est le fils Maria Santos SUBIRON.

En Espagne dans les actes de naissance il est fait mention, en plus des parents, des grands parents du nouveau-né, ce qui est très utile pour le généalogiste. Ainsi l’acte de naissance de ma tante Lucienne précise "qu’elle est petite fille dans la ligne maternelle de Santos SUBIRON et dans la ligne maternelle de Macario REMON et de Lamberta RUESTA"
Traduction
Fille légitime de Leon de San Esteban et de Juliana Remon âgés de 48 et de 35 ans, tous deux natifs et habitant de cette ville (Sos), petite fille dans la ligne paternelle de Santos Subiron, et dans la ligne maternelle de Macario Remon décédé et de Lamberta Ruesta, natifs et habitants de cette ville. On lui a donné le prénom de Luciana.

Curieusement l’acte de naissance de ma mère, qui est postérieur, ne mentionne personne dans la ligne maternelle.
Mon grand-père élevé par la paroisse San Esteban de Sos, a fait ses études au « Collège Isidoro Gil de Jaz ». 
Cet établissement était géré par les pères Escolapios et proposait aux enfants défavorisés de la paroisse une éducation primaire gratuite. Cet ainsi que mon grand-père a appris la lecture, l’écriture et le calcul. 

Les enfants abandonnés portaient le nom de la paroisse de Sos : SAN ESTEBAN. Léon est resté au collège jusqu’à l’âge de onze ans et ensuite il est entré en apprentissage chez un berger de Sangüesa. Il y restera jusqu’à son service militaire, qu’il effectuera à Cuba (j’en parlerai dans un autre billet).
En faisant des recherches sur le patronyme SUBIRON à Sos je me suis aperçu que le premier représentant de cette famille était originaire du Béarn. Curieux retour des choses, qui a voulu que presque 300 ans après la naissance de Juan de SUBIRON en France, son descendant direct Léon de SAN ESTEBAN retourne en France. La motivation n’a pas varié à travers les siècles : survivre.


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